Le coaching en marchant

Avez-vous ressenti cette sensation de bien-être et d’énergie retrouvée après une marche au grand air ? Comme si le corps et l’esprit se remettaient à fonctionner de concert, au rythme des pas. La tête s’allège, les muscles se délient, le regard flotte sur un décor changeant. Et c’est là que la pression retombe, les idées se réveillent et surgissent comme par enchantement.

Adepte de la nature et des escapades sur les sentiers, j’ai découvert les bienfaits de « travailler en marchant ». Un p’tit carnet en poche tout de même. Je suis bien plus productive hors des murs. Lorsque je bloque sur un sujet, que je commence à tourner en rond et sature sur écran, je file en douce à grandes enjambées. Il faut dire que je suis dans un coin verdoyant et boisé qui s’y prête bien, à 35 km au Sud de Paris. → La Vallée de Chevreuse

Si bien que je propose à mes clients, lors de mes accompagnements, de faire certaines séances en marchant. Et le résultat est tellement vivifiant qu’ils en redemandent !

Pourquoi ?

Le principe même du coaching, c’est de se mettre mouvement. Partir d’une situation présente, qui ne convient plus, définir une intention et mettre en place des actions, par petits pas successifs, pour avancer dans les meilleures conditions. Ainsi, comme pour la randonnée, il s’agit d’un parcours en plusieurs étapes, où l’on progresse à son propre rythme.

Un point essentiel est de vous amener à porter un autre regard sur la situation, à changer d’angle de vue. Et pour élargir le cadre, rien de tel que de s’extraire du contexte habituel. Au lieu de rester assis, statique, enlisé dans un raisonnement où le mental s’échauffe, la marche permet de libérer les pensées par le mouvement. Elle autorise des échappées surprenantes.

Et puis, le face-à-face classique peut s’avérer bloquant. Le regard se heurte à la vision de l’autre. Il suffit de s’amuser à constater comme nous avons besoin de lever les yeux, tourner la tête, changer de posture pour réfléchir. Cheminer côte-à-côte libère le champ de vision, offre une perspective élargie.

Le corps qui fait du bien au mental

Libérer le corps par le mouvement permet aussi d’activer une autre dimension : plus intuitive, liée aux sensations, à la partie non verbale du langage. Je constate que certaines personnes s’arrêtent lorsqu’elles ont un déclic, ou ralentissent lorsqu’elles sont en phase de réflexion profonde, d’activation de souvenirs. Puis le rythme s’accélère, devient plus alerte et joyeux une fois une situation dénouée, ou lorsqu’une solution inattendue émerge.

Car c’est cela aussi qui est stimulant dans le coaching en marchant. Nous avançons dans un cadre vivant, agréable, et la nature offre toujours son lot de surprises. Entre la météo qui parfois surprend, les animaux croisés en chemin (ici les biches sont la récompense suprême !), ou les fruits glanés, surtout à l’automne où les noix, noisettes et châtaignes abondent par ici, porter attention à l’environnement permet de se focaliser sur le moment présent. S’arrêter, s’émerveiller devant un élément du paysage, les couleurs, la texture d’un tronc d’arbre, le bruissement des feuilles, qui sont autant de sources d’inspiration.

Et puis, il n’y a pas que la campagne qui se prête au coaching hors murs. Je le pratique aussi en pleine ville. A Paris, dans quelques coins charmants où l’environnement bouillonnant peut aussi s’avérer stimulant. Avec une petite pause au parc ou dans un bistrot !

Cela vous tente ?
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